|
Auteur |
Sujet |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 09:24:48
|
Citation : Initialement entré par danpier
J'ai lu et relu tous ces articles cherchant des précisions mais n'ayant pas trouvé de cas similaire au mien, je pose ma question. J'ai acheté un appartement avec des combles non aménageables.
C'est ce qui fut noté sur les plans, mais cela ne veut pas dire que cela était vrai...
Citation :
Le constructeur a prévu une trémi pour leur accès. De grosses poutres soutiennent le plafond de l'appartement dessous.
Et donc ce comble était bien aménageable.
Citation :
Par mesure de sécurité j'ai placé des planches et un plancher et isolé le toit. Je n'ai pas de lumière de jour
On s'en moque. Aucun intêret pour les SHOB/SHON d'un comble.
Citation :
et en surface supérieure à 1.80 m de hauteur, j'ai environ 25 m². Je n'ai fait aucune demande de permis ni de déclaration de travaux. Qu'aurai-je dû faire exactement ?
Puisque vous n'avez pas modifié les façades en créant des fenêtre de toit, rien.
Citation :
Merci d'avance de votre réponse
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 09:30:53
|
Citation : Initialement entré par danpier
Je suis sure que le SHON/SHOB n'étaient pas déclarés. En fait le promoteur pensait utiliser tout le SHON, c'est la raison pour laquelle il nous a vendu des combles "non aménageables".
Qu'il vous les ai vendu comme aménageable ou non n'a pas d'importance. Ce qui est important, c'est la réalité de la chose. Il aurait pu aussi vous vendre le salon comme étant un garage. Serait-ce soutenable ?
Citation :
A la fin de la construction il est resté 170 m² de SHON non utilisés.
Sauf qu'il s'est trompé dans son calcul. C'est fréquent à propos des combles. Les gens pensent qu'il suffit de ne pas créer de fenêtre ou d'accès à un comble pour le rendre non aménageable. C'est faux.
Citation :
Pour votre 2² question je ne peux vous répondre, il s'agit d'un immeuble !
La SHON d'un immeuble se calcule. |
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 09:55:07
|
Ne penses-tu pas, Laurent, que si Danpier veut vraiment être dans les règles, il a peut-être intérêt à vérifier que l'immeuble a été construit conformement à son PC initial (combles effectivement comptées en SHOB/SHON) et, en cas d'anomalie, de vérifier que les PC/DT ultérieures n'ont pas amené la construction en limite de COS ? |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 10:01:36
|
Citation : Initialement entré par wroomsi
Ne penses-tu pas, Laurent, que si Danpier veut vraiment être dans les règles,
Il n'a enfreint aucune loi en installant un plancher dans un comble devant déjà être compté en SHOS/SHON.
Citation :
il a peut-être intérêt à vérifier que l'immeuble a été construit conformement à son PC initial (combles effectivement comptées en SHOB/SHON) et, en cas d'anomalie, de vérifier que les PC/DT ultérieures n'ont pas amené la construction en limite de COS ?
Dans ce cas, ce sont ces autres travaux antérieurs qui ont créé la surdensité.
Bien sur, le recalcule des SHOB/SHON permettrait de savoir où en est l'immeuble.
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
immo003
Nouveau Membre
1 réponse |
Posté - 14 nov. 2006 : 15:35:40
|
Citation : Initialement entré par Laurent CAMPEDEL
Citation : Initialement entré par goons
Bonjour,
Citation :
Dans le cas où, lorsque je vais faire ma demande de travaux, je me la vois refusée pour une raison obscure, quel recours puis-je avoir ?
Tribunal administratif pour forcer la mairie à instruire.
Citation :
Dans ce projet, j'ai vraiment le sentiment de me situer à la limite (un peu floue) entre PC et DT et je me dis que tout va se jouer sur la personne qui va traiter mon dossier.
Vous n'êtes pas du tout à la limite. La loi est clair. Article R422-2 du code de l'urbanisme, alinéa m). Sont exemptés du permis de construire sur l'ensemble du territoire : Les constructions [...] n'ayant pas pour effet de changer la destination d'une construction existante et qui n'ont pas pour effet de créer une surface de plancher nouvelle.
Retrouve t-on un acte de jurisprudence confirmant que le réhaussement de la toiture d'une comble de 40 cm, sans changement de destination etsans création de plancher, nécessite le dépôt d'une déclaration de travaux et non le déôt d'un permis de construire ? |
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 14 nov. 2006 : 15:40:47
|
Citation : Initialement entré par immo003 [Retrouve t-on un acte de jurisprudence confirmant que le réhaussement de la toiture d'une comble de 40 cm, sans changement de destination etsans création de plancher, nécessite le dépôt d'une déclaration de travaux et non le déôt d'un permis de construire ?
Mais pourquoi chercher une décision formant jurisprudence alors que le texte de ceux qui font la loi est, pour une fois, parfaitement limpide ! ???? |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 14 nov. 2006 : 15:52:22
|
Citation : Initialement entré par wroomsi Mais pourquoi chercher une décision formant jurisprudence alors que le texte de ceux qui font la loi est, pour une fois, parfaitement limpide ! ????
Pas mieux.
Il faut juste lire la loi. |
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
karla
Contributeur vétéran
100 réponses |
Posté - 30 nov. 2006 : 17:55:45
|
me revoilà du coté de chez mon voisin au sujet de ses combles.....il à recu un courier de la DDE demandant de préciser pour completer son dossier de DT si la partie du bâtiment leur appartenant est uniquement les combles avec création d'un logement ou également la partie RDC avec agrandissement du logment existant.
Il est noté aussi : Si il y a création d'un logement deux places de stationnement dont une couverte doivent être créez ; dans ce cas vous êtes autorisé soit à réaliser les places dans un rayon de 300m à condition que soit apportée la preuve de leur réalisation effectué, soit payer la participation pour aire de stationnement si le maire donne son accord ( art. Ua 12)
Voilà, je n'en sais pas plus mais à mon avis ça "pu".... affaire à suivre aussi !
|
"Ce n'est pas la crainte de la peine qui doit rendre l'homme bon, mais l'amour de la justice." [Chevalier de Méré]
|
Signaler un abus |
|
nico.k
Contributeur débutant
11 réponses |
Posté - 10 déc. 2006 : 23:31:18
|
Bonjour,
J'ai acheté il y a 4 ans un appartment au dernier étage avec un grenier en partie privative. L'accès se faisant par une trappe et une échelle de meunier dans mon couloir (Plancher en béton, une fenêtre existante, surface de 46m2 et 22.90m2 à 1.80m). J'envisageai d'aménager le grenier en chambre en ajoutant simplement un escalier en lieu et place de la trappe sans ajouter de Velux ou autres. Mais en relisant mon règlement de copropriété il y a un paragraphe qui me chagrine :" les greniers, accessibles par les lots principaux au moyen d'une trappe ne pourront jamais être aménagés en partie d'habitation, conformément aux prescriptions du POS"
D'après la mairie, le constructeur voulait vendre ces appartements en duplex mais n'a pas eu les autorisations (problème de COS). Pouvez-vos m'éclairer sur ma situation ? Si j'ai bien compris je peux aménager mes combles sans aucune déclaration ? Dois-je m'arranger avec la maire ou la DDE? Si je revends un jour l'appartement avec les combles aménagées puis-je le vendre en tant que duplex en comptant cette nouvelle surface ? (j'ai acheté l'appartement sur la base d'un 3 pièces + grenier avec le prix d'un 3 pièces).
Merci de votre aide.
Nicolas. K
|
Signaler un abus |
|
Riva
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 00:49:26
|
Bonjour,
Je vous remercie pour la rigueur et la précision des réponses données par tous les spécialistes alimentant le forum. Néanmoins, je ne suis pas sûr d'avoir trouvé suffisamment d'éléments pour répondre à mon propre problème.
J'habite au dernier étage d'un immeuble relativement ancien (mi ou fin XIXème). Au dessus du plancher de mon appartement, il existe : - un plafond puis... - 1m50 de "je-ne-sais-quoi" puis... - un plancher recouvert d'un toit : cette partie forme les combles actuels de l'immeuble, lesquels ne dépassent pas 1m10 au point le plus haut (Précision : l'actuel plancher des combles était initialement un toit-terrasse qui fut recouvert il y a 25 ans environ.)
Ma première question est donc la suivante :
Parmi les trois cas suivants, de quoi ai-je besoin (rien,DT,PC ?) pour aggrandir le volume de mes combles sachant que je ne touche en rien la façade, ni ne change la destination de l'immeuble mais, qu'en revanche, je souhaite placer un velux et dois détruire le plancher des combles actuels :
- si mon plafond actuel est porteur et que mon plancher de comble est porteur aussi (cas n°1) ? - si mon plafond actuel n'est pas porteur et que mon plancher de comble est porteur (cas n°2) ? - si ni le plafond de mon appartement ni le plancher des combles actuels ne sont porteurs (cas n°3) ?
Dernière question : Au plan de la conformité avec la loi, quel problème impliquerait l'accroissement du volume de mes nouveaux combles (qui auraient une hauteur max de 2,60m et une minimale de 1,70m ; nb : l'éventuelle dalle à couler ne dépasserait pas 20 m2 a priori) ?
Mille et un mercis d'avance
Très cordialement |
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 09:28:58
|
Citation : Initialement entré par Riva
Bonjour,
Je vous remercie pour la rigueur et la précision des réponses données par tous les spécialistes alimentant le forum. Néanmoins, je ne suis pas sûr d'avoir trouvé suffisamment d'éléments pour répondre à mon propre problème.
je tente une réponse mais j'espère que Laurent, grand prêtre du domaine, confirmera Citation :
J'habite au dernier étage d'un immeuble relativement ancien (mi ou fin XIXème). Au dessus du plancher de mon appartement, il existe : - un plafond puis... - 1m50 de "je-ne-sais-quoi" puis... - un plancher recouvert d'un toit : cette partie forme les combles actuels de l'immeuble, lesquels ne dépassent pas 1m10 au point le plus haut (Précision : l'actuel plancher des combles était initialement un toit-terrasse qui fut recouvert il y a 25 ans environ.)
Ma première question est donc la suivante :
Parmi les trois cas suivants, de quoi ai-je besoin (rien,DT,PC ?) pour aggrandir le volume de mes combles sachant que je ne touche en rien la façade, ni ne change la destination de l'immeuble mais, qu'en revanche, je souhaite placer un velux et dois détruire le plancher des combles actuels :
Avant tout, si l'immeuble est en copro, accord de l'AG des proprios car changement de façade (vélux) et modification structurelle de l'immeuble (le toit terrasse doit influer sur la "rigidité" de l'édifice). Vu les risque technique, je conseille d'ores et déjà l'appel à un architecte car risques de déstabilisation de l'immeuble ! Citation :
- si mon plafond actuel est porteur et que mon plancher de comble est porteur aussi (cas n°1) ?
diminution de SHOB et création de SHON; DT avec controle du COSCitation :
- si mon plafond actuel n'est pas porteur et que mon plancher de comble est porteur (cas n°2) ?
pas de modification de SHOB et création de SHON; DT avec controle du COS Citation :
- si ni le plafond de mon appartement ni le plancher des combles actuels ne sont porteurs (cas n°3) ?
création de SHOB et création de SHON; PC si plus de 20m2 de SHOB créée, sinon DT; avec controle du COS dans les deux cas. Citation :
Dernière question : Au plan de la conformité avec la loi, quel problème impliquerait l'accroissement du volume de mes nouveaux combles (qui auraient une hauteur max de 2,60m et une minimale de 1,70m ; nb : l'éventuelle dalle à couler ne dépasserait pas 20 m2 a priori) ?
voir cas n°3 Citation :
Mille et un mercis d'avance
Très cordialement
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 09:31:51
|
Citation : Initialement entré par nico.k
Bonjour,
J'ai acheté il y a 4 ans un appartment au dernier étage avec un grenier en partie privative. L'accès se faisant par une trappe et une échelle de meunier dans mon couloir (Plancher en béton, une fenêtre existante, surface de 46m2 et 22.90m2 à 1.80m). J'envisageai d'aménager le grenier en chambre en ajoutant simplement un escalier en lieu et place de la trappe sans ajouter de Velux ou autres. Mais en relisant mon règlement de copropriété il y a un paragraphe qui me chagrine :" les greniers, accessibles par les lots principaux au moyen d'une trappe ne pourront jamais être aménagés en partie d'habitation, conformément aux prescriptions du POS"
D'après la mairie, le constructeur voulait vendre ces appartements en duplex mais n'a pas eu les autorisations (problème de COS). Pouvez-vos m'éclairer sur ma situation ? Si j'ai bien compris je peux aménager mes combles sans aucune déclaration ? Dois-je m'arranger avec la maire ou la DDE? Si je revends un jour l'appartement avec les combles aménagées puis-je le vendre en tant que duplex en comptant cette nouvelle surface ? (j'ai acheté l'appartement sur la base d'un 3 pièces + grenier avec le prix d'un 3 pièces).
Merci de votre aide.
Nicolas. K
quelles que soient les autorisations d'urbanisme que vous pourriez demander et obtenir dans ce cas, les travaux envisagés sont contraire comme vous le dites au règlement de copro. ils sont donc rigoureusement interdits, pour des motifs purement civils déconnectés des règles d'urbanisme : quand vous avez acheté ce bien en copro, vous avez aussi pris l'engagement de respecter le règlement afférent . |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 10:23:43
|
Citation : Initialement entré par wroomsi
Citation : Initialement entré par nico.k
Bonjour,
J'ai acheté il y a 4 ans un appartment au dernier étage avec un grenier en partie privative. L'accès se faisant par une trappe et une échelle de meunier dans mon couloir (Plancher en béton, une fenêtre existante, surface de 46m2 et 22.90m2 à 1.80m). J'envisageai d'aménager le grenier en chambre en ajoutant simplement un escalier en lieu et place de la trappe sans ajouter de Velux ou autres. Mais en relisant mon règlement de copropriété il y a un paragraphe qui me chagrine :" les greniers, accessibles par les lots principaux au moyen d'une trappe ne pourront jamais être aménagés en partie d'habitation, conformément aux prescriptions du POS"
D'après la mairie, le constructeur voulait vendre ces appartements en duplex mais n'a pas eu les autorisations (problème de COS). Pouvez-vos m'éclairer sur ma situation ? Si j'ai bien compris je peux aménager mes combles sans aucune déclaration ? Dois-je m'arranger avec la maire ou la DDE? Si je revends un jour l'appartement avec les combles aménagées puis-je le vendre en tant que duplex en comptant cette nouvelle surface ? (j'ai acheté l'appartement sur la base d'un 3 pièces + grenier avec le prix d'un 3 pièces).
Merci de votre aide.
Nicolas. K
quelles que soient les autorisations d'urbanisme que vous pourriez demander et obtenir dans ce cas, les travaux envisagés sont contraire comme vous le dites au règlement de copro. ils sont donc rigoureusement interdits, pour des motifs purement civils déconnectés des règles d'urbanisme : quand vous avez acheté ce bien en copro, vous avez aussi pris l'engagement de respecter le règlement afférent .
Le réglement de copro est faux lorsqu'il stipule qu'il ne faut pas aménager le grenier parce que le POS l'interdit.
Le POS ne l'interdit nullement. Il réglemente simplement la quantité de SHON possible sur le terrain d'assiette.
Ici, le projet fut mal pensé par l'architecte et celui-ci a prévu trop de SHON.
Mais ce n'est pas en rendant accessible seulement par une trappe et en ne mettant qu'une seule fenêtre de toit que le grenier ne doit plus être compté en SHON ! C'est l'erreur classique de la confusion entre la surface aménageable et la surface aménagée. Si la 1e est la surface prise en compte dans le droit à l'urbanisme, la seconde n'a aucun intêret.
Ainsi, malgrès ce qu'en a pensé tout le monde autour de la table de réunion de la mairie, l'immeuble est hors la loi car en surdensité, et ce même si l'on accède à ce grenier que par une trappe. La dalle aurait du être détruite pour que la surface soit supprimée.
En conclusion, si vous aménagiez cette surface, vous n'aggraveriez en rien l'infraction de l'immeuble au regard du droit à l'urbanisme.
Par contre, même s'il pêche dans sa rédaction, le réglement de copro vous l'interdit clairement.
Vous pouvez tenter de le faire changer (en reprenant mes arguments), mais ce sera plus facile si un jour les COS de la parcelle est augmenté (cela lèverait les dernièrs scrupules).
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 11:02:40
|
Citation : Initialement entré par Riva
Bonjour,
Je vous remercie pour la rigueur et la précision des réponses données par tous les spécialistes alimentant le forum. Néanmoins, je ne suis pas sûr d'avoir trouvé suffisamment d'éléments pour répondre à mon propre problème.
J'habite au dernier étage d'un immeuble relativement ancien (mi ou fin XIXème). Au dessus du plancher de mon appartement, il existe : - un plafond puis... - 1m50 de "je-ne-sais-quoi"
Vide de faux-plafond.
Citation :
puis... - un plancher recouvert d'un toit : cette partie forme les combles actuels de l'immeuble, lesquels ne dépassent pas 1m10 au point le plus haut (Précision : l'actuel plancher des combles était initialement un toit-terrasse qui fut recouvert il y a 25 ans environ.)
Etonnant. Un toît terrasse datant de la fin du XIX ? Je ne dit pas non, mais étonnant.
Citation :
Ma première question est donc la suivante :
Parmi les trois cas suivants, de quoi ai-je besoin (rien,DT,PC ?) pour aggrandir le volume de mes combles sachant que je ne touche en rien la façade, ni ne change la destination de l'immeuble mais, qu'en revanche, je souhaite placer un velux et dois détruire le plancher des combles actuels :
- si mon plafond actuel est porteur et que mon plancher de comble est porteur aussi (cas n°1) ? - si mon plafond actuel n'est pas porteur et que mon plancher de comble est porteur (cas n°2) ? - si ni le plafond de mon appartement ni le plancher des combles actuels ne sont porteurs (cas n°3) ?
Dernière question : Au plan de la conformité avec la loi, quel problème impliquerait l'accroissement du volume de mes nouveaux combles
Le volume n'est pas pris en compte dans le droit à l'urbanisme. Seul la création de surface compte, même si le plafond n'est qu'a 1m du sol...
Citation :
(qui auraient une hauteur max de 2,60m et une minimale de 1,70m ; nb : l'éventuelle dalle à couler ne dépasserait pas 20 m2 a priori) ?
Mille et un mercis d'avance
Très cordialement
Donc, comme le dit Emmanuel, il faut d'abord l'accord de la copro.
Ensuite, vous allez détruire le plancher actuel des combles et le récréer plus bas. La fait de savoir si l'ancien était ou non porteur (et donc déjà ou non de la SHOB/SHON) n'a donc plus aucune importance.
La création de ce nouveau plancher devra respecter la densité maximale autorisée.
Il est possible, si votre immeuble est déjà en surdensité, que vous ne puissiez pas reconstruire le plancher du tout, ou n'en reconstruire qu'une partie.
Si la densité n'est pas dépassée, il faudra une DT pour construire moins de 20m2 de plancher (quelle que soit la hauteur sous toiture) et un PC si plus.
Si vous n'avez besoin que d'une DT, vous n'aurez pas besoin d'un architecte, mais il sera obligatoire (obligation pas légale, mais de bon sens) de faire faire une étude technique. Un bureau d'étude de gros oeuvre sera alors tout a fait indiqué plutôt qu'un architecte.
Si vous avez besoin d'un PC, l'immeuble faisant certainement plus de 170m2 de SHON, le PC devra être réalisé par un architecte. A lui alors de prendre un bureau d'étude de gros oeuvre.
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Riva
Nouveau Membre
2 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 16:06:45
|
Merci (beaucoup) pour ces 2 réponses.
Si j'ai bien compris, même en cas de simple DT, le recours à un architecte ou un bureau d'étude de gros œuvre est indispensable. (Au fait, quel est l’avantage de l'un par rapport à l'autre?)
Par ailleurs, j'aimerais savoir en quoi il est nécessaire d'obtenir une DT si mon plancher est porteur et non pas celui de mes combles ? Est-ce pour la pose du vélux uniquement ou à cause également de la destruction du plancher des combles ?
Potentiellement, quelle connaissance l'administration a-t-elle de la nature (porteur/non porteur) des planchers des combles et du plafond de mon appartement ?
A titre de précision toutefois, je dois signaler que je suis déjà allé voir les services d'urbanisme de ma municipalité pour un rehaussement de la toiture. Ceux-ci m'ont annoncé que l'élévation était possible si, entre autres choses, la hauteur totale de l'édifice ne dépassait pas 16 mètres. Le problème est que le faîtage actuel est déjà à 16,50m environ. Nombre de mes voisins dépassent pourtant largement cette hauteur (d'un étage parfois, comme c'est le cas d'un voisin mitoyen). J'ai pensé abandonner mon projet étant donné qu'une des obligations du rehaussement était de l’effectuer sur la totalité de la surface de l'immeuble (les combles, seule partie intéressant mon projet initial de rehaussement, ne couvrent qu'une partie de la surface de l'immeuble). Trop onéreux...d'autant plus qu'il fallait y rajouter la création d'une place de parking. J'ai par la suite découvert qu'il n'était pas nécessaire de recourir à un rehaussement étant donné la distance entre mon plancher et le faîtage des combles.
Donc trois nouvelles questions :
1)Quelles sont mes chances de voir refuser ma DT dans la mesure où la hauteur du faîtage actuel est apparemment illégale ? 2)En quoi risque-t-on de me demander à nouveau la création d'une place de parking ? (rageant : je ne me déplace qu'en vélo) 3) Y a-t-il un moyen d’échapper à l’obligation de la place de parking (à part le paiement d’une taxe fort élevée d’après ce que j’ai compris) ? [Moi qui croyais faire acte de citoyenneté en choisissant un moyen de transport idéal pour tout aménageur urbain. Me voilà bien dédaigné avec cette mesure… Mais ça ne m’empêchera pas de continuer à pédaler !]
Ps pour Laurent : la distance entre mon plafond et le plancher des combles n’est apparemment pas un vide de faux plafond. Je pencherais plutôt pour les anciens combles se trouvant sous l’ancien toit terrasse. rePs pour Laurent : je n’ai pas dit que le toit terrasse était d’origine…Je sais seulement qu’il se trouvait là avant le toit actuel qui date de 25 ans environ. Mille deux mercis
Très cordialement
|
Signaler un abus |
|
nico.k
Contributeur débutant
11 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 16:13:11
|
Merci pour ces précisions. Mais le réglement de copropriété peut-il réellement interdire l'aménagement d'une partie privative? c'est pas contraire à ma liberté d'usage du bien ? Puis-je faire une demande à la mairie pour augmenter le COS ? Ou alors je me lance en informant simplement le syndic de copro?
Merci
Citation : Initialement entré par Laurent CAMPEDEL
Le réglement de copro est faux lorsqu'il stipule qu'il ne faut pas aménager le grenier parce que le POS l'interdit.
Le POS ne l'interdit nullement. Il réglemente simplement la quantité de SHON possible sur le terrain d'assiette.
Ici, le projet fut mal pensé par l'architecte et celui-ci a prévu trop de SHON.
Mais ce n'est pas en rendant accessible seulement par une trappe et en ne mettant qu'une seule fenêtre de toit que le grenier ne doit plus être compté en SHON ! C'est l'erreur classique de la confusion entre la surface aménageable et la surface aménagée. Si la 1e est la surface prise en compte dans le droit à l'urbanisme, la seconde n'a aucun intêret.
Ainsi, malgrès ce qu'en a pensé tout le monde autour de la table de réunion de la mairie, l'immeuble est hors la loi car en surdensité, et ce même si l'on accède à ce grenier que par une trappe. La dalle aurait du être détruite pour que la surface soit supprimée.
En conclusion, si vous aménagiez cette surface, vous n'aggraveriez en rien l'infraction de l'immeuble au regard du droit à l'urbanisme.
Par contre, même s'il pêche dans sa rédaction, le réglement de copro vous l'interdit clairement.
Vous pouvez tenter de le faire changer (en reprenant mes arguments), mais ce sera plus facile si un jour les COS de la parcelle est augmenté (cela lèverait les dernièrs scrupules).
***Modérateur*** Correction de balise |
Edité par - Laurent CAMPEDEL le 11 déc. 2006 16:41:00 |
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 16:27:02
|
Citation : Initialement entré par Riva
Merci (beaucoup) pour ces 2 réponses.
Si j'ai bien compris, même en cas de simple DT, le recours à un architecte ou un bureau d'étude de gros œuvre est indispensable. (Au fait, quel est l’avantage de l'un par rapport à l'autre?)
Par ailleurs, j'aimerais savoir en quoi il est nécessaire d'obtenir une DT si mon plancher est porteur et non pas celui de mes combles ? Est-ce pour la pose du vélux
le vélux suffit à rendre obligatoire la DT Citation : uniquement ou à cause également de la destruction du plancher des combles ?
Potentiellement, quelle connaissance l'administration a-t-elle de la nature (porteur/non porteur) des planchers des combles et du plafond de mon appartement ?
A titre de précision toutefois, je dois signaler que je suis déjà allé voir les services d'urbanisme de ma municipalité pour un rehaussement de la toiture. Ceux-ci m'ont annoncé que l'élévation était possible si, entre autres choses, la hauteur totale de l'édifice ne dépassait pas 16 mètres. Le problème est que le faîtage actuel est déjà à 16,50m environ. Nombre de mes voisins dépassent pourtant largement cette hauteur (d'un étage parfois, comme c'est le cas d'un voisin mitoyen). J'ai pensé abandonner mon projet étant donné qu'une des obligations du rehaussement était de l’effectuer sur la totalité de la surface de l'immeuble (les combles, seule partie intéressant mon projet initial de rehaussement, ne couvrent qu'une partie de la surface de l'immeuble). Trop onéreux...d'autant plus qu'il fallait y rajouter la création d'une place de parking. J'ai par la suite découvert qu'il n'était pas nécessaire de recourir à un rehaussement étant donné la distance entre mon plancher et le faîtage des combles.
Donc trois nouvelles questions :
1)Quelles sont mes chances de voir refuser ma DT dans la mesure où la hauteur du faîtage actuel est apparemment illégale ?
si vous ne touchez pas la toiture, vous n'augmentez pas l'irrégularité donc on ne vous reprochera rien à ce titre Citation : 2)En quoi risque-t-on de me demander à nouveau la création d'une place de parking ? (rageant : je ne me déplace qu'en vélo)
création de SHON : voir dans votre POS comment est calculé le nombre de places nécessaires par logement en fonction de la SHON Citation :
3) Y a-t-il un moyen d’échapper à l’obligation de la place de parking (à part le paiement d’une taxe fort élevée d’après ce que j’ai compris) ?
ça dépend des mentions prévues au POS
Citation : [Moi qui croyais faire acte de citoyenneté en choisissant un moyen de transport idéal pour tout aménageur urbain. Me voilà bien dédaigné avec cette mesure… Mais ça ne m’empêchera pas de continuer à pédaler !]
Ps pour Laurent : la distance entre mon plafond et le plancher des combles n’est apparemment pas un vide de faux plafond. Je pencherais plutôt pour les anciens combles se trouvant sous l’ancien toit terrasse. rePs pour Laurent : je n’ai pas dit que le toit terrasse était d’origine…Je sais seulement qu’il se trouvait là avant le toit actuel qui date de 25 ans environ. Mille deux mercis
Très cordialement
|
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 17:00:16
|
Citation : Initialement entré par Riva
Merci (beaucoup) pour ces 2 réponses.
Si j'ai bien compris, même en cas de simple DT, le recours à un architecte ou un bureau d'étude de gros œuvre est indispensable. (Au fait, quel est l’avantage de l'un par rapport à l'autre?)
Le travail d'un architecte, c'est connaitre un peu tout les domaines. Le travail d'un bureau d'étude, c'est bien connaitre un domaine. Comme ici c'est essentiellement un problème de structure, mieux vaut prendre directement un bureau d'étude structure.
Citation :
Par ailleurs, j'aimerais savoir en quoi il est nécessaire d'obtenir une DT si mon plancher est porteur et non pas celui de mes combles ?
Comme déjà dit, vu que vous détruisez le plancher actuel, il ne sert à rien d'en chercher la nature urbanistique. Seul compte le plancher que vous allez créer. S'il fait plus de 20m2 => PC S'il fait moins de 20m2 => DT
Citation :
Est-ce pour la pose du vélux uniquement ou à cause également de la destruction du plancher des combles ?
La destruction ne nécessite aucune autorisation. La création du plancher oblige soit à DT soit à PC. La pose du vélux oblige à DT.
Citation :
Potentiellement, quelle connaissance l'administration a-t-elle de la nature (porteur/non porteur) des planchers des combles et du plafond de mon appartement ?
On n'en sait rien et ça n'aucun intêret puisque vous allez le détruire.
Citation :
A titre de précision toutefois, je dois signaler que je suis déjà allé voir les services d'urbanisme de ma municipalité pour un rehaussement de la toiture. Ceux-ci m'ont annoncé que l'élévation était possible si, entre autres choses, la hauteur totale de l'édifice ne dépassait pas 16 mètres. Le problème est que le faîtage actuel est déjà à 16,50m environ.
Donc, pas possible de surélever pour vous.
Citation :
Nombre de mes voisins dépassent pourtant largement cette hauteur (d'un étage parfois, comme c'est le cas d'un voisin mitoyen).
Ca n'a aucun espèce d'importance, sauf si le POS introduit des tolérance d'alignement avec les voisins. Mais visiblement, la volonté du POS est de justement réduire la hauteur des immeubles, au fer et à mesure des démolitions.
Citation :
J'ai pensé abandonner mon projet étant donné qu'une des obligations du rehaussement était de l’effectuer sur la totalité de la surface de l'immeuble (les combles, seule partie intéressant mon projet initial de rehaussement, ne couvrent qu'une partie de la surface de l'immeuble). Trop onéreux...d'autant plus qu'il fallait y rajouter la création d'une place de parking.
A quel titre ? Création de tant de M2 se SHON supplémentaire ?
Citation :
J'ai par la suite découvert qu'il n'était pas nécessaire de recourir à un rehaussement étant donné la distance entre mon plancher et le faîtage des combles.
Certainement plus simple comme solution !
Citation :
Donc trois nouvelles questions :
1)Quelles sont mes chances de voir refuser ma DT dans la mesure où la hauteur du faîtage actuel est apparemment illégale ?
Si vous ne réhaussez pas la toiture, la pose du velux ne pourra que vous être accordée (vous n'aggravez pas l'irrégularité du bâtiment existant).
Citation :
2)En quoi risque-t-on de me demander à nouveau la création d'une place de parking ? (rageant : je ne me déplace qu'en vélo)
En fonction de la surface crée. Que dit le POS ?
Citation :
3) Y a-t-il un moyen d’échapper à l’obligation de la place de parking (à part le paiement d’une taxe fort élevée d’après ce que j’ai compris) ?
Et encore lorsque cette taxe est payable (le controle de légalité me l'a refusé sur une opération).
Citation :
[Moi qui croyais faire acte de citoyenneté en choisissant un moyen de transport idéal pour tout aménageur urbain. Me voilà bien dédaigné avec cette mesure… Mais ça ne m’empêchera pas de continuer à pédaler !]
Après vous le déluge, ou plutôt un nouveau propriétaire ayant une voiture... Heureusement que l'on ne prévoit pas les places de stationnement en fonction des moyens de locomotions qu'utilisent les habitants d'un immeuble à l'instant T.
Citation :
Ps pour Laurent : la distance entre mon plafond et le plancher des combles n’est apparemment pas un vide de faux plafond. Je pencherais plutôt pour les anciens combles se trouvant sous l’ancien toit terrasse.
Haha... Tout a fait possible.
Citation :
rePs pour Laurent : je n’ai pas dit que le toit terrasse était d’origine…Je sais seulement qu’il se trouvait là avant le toit actuel qui date de 25 ans environ.
J'avais donc mal compris.
Citation :
Mille deux mercis
Très cordialement
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 17:04:06
|
Citation : Initialement entré par nico.k
Merci pour ces précisions. Mais le réglement de copropriété peut-il réellement interdire l'aménagement d'une partie privative? c'est pas contraire à ma liberté d'usage du bien ? Puis-je faire une demande à la mairie pour augmenter le COS ? Ou alors je me lance en informant simplement le syndic de copro?
Merci
La copropriété, c'est un engagement conventionnel -contractuel- entre les propriétaires. La commune n'a pas à intervenir, ne le peut pas, ne le doit pas, etc...
Ca ne "contraint" pas votre liberté d'usage du bien, la règle ayant été fixée par la copro elle même, donc aussi par vous lors de la dernière AG. Le règlement est intrinsèquement partie de votre bien.
De la même façon, votre voisin du dessous n'aurait sans doute pas le droit de peindre sa porte en vert à pois jaunes et d'orner sa fenêtre de stores oranges à bandes marrons même si la commune l'y autorisait, en tous cas sans accord de l'AG.
Pour augmenter le COS, si il est encadré par le règlement de plan d'occupation des sols (ou le PLU), il faut une modification du POS (ou du PLU ! ), c'est à dire une procédure de 6 mois avec enquête publique fondée sur un projet ou une évolution d'intérêt public, pas juste pour faire plaisir à Nico.k.
Vous pouvez avertir le syndic comme vous voulez, ça ne sert à rien : il n'est pas l'AG des copro à lui tout seul, n'étant que le gestionnaire de la copro par délégation restreinte de l'AG... |
cordialement Emmanuel Wormser
Un souci juridique ? Pensez à relire votre contrat d'assurance multirisques habitation. Une assistance juridique, voire une protection juridique est peut-être incluse dans votre contrat ! |
Signaler un abus |
|
Laurent CAMPEDEL
Modérateur
5527 réponses |
Posté - 11 déc. 2006 : 17:07:39
|
Citation : Initialement entré par nico.k
Merci pour ces précisions. Mais le réglement de copropriété peut-il réellement interdire l'aménagement d'une partie privative? c'est pas contraire à ma liberté d'usage du bien ?
Je ne sais pas. Allez poser cette question sur ce forum. Soyez-y succint et n'abordez que le problème de l'interdiction d'aménagement des combles (sans parler de l'histoire fumeuse du non respect du POS).
Citation :
Puis-je faire une demande à la mairie pour augmenter le COS ?
Quel age a la résidence ?
Citation :
Ou alors je me lance en informant simplement le syndic de copro?
L'informer que vous allez faire des travaux interdit au réglement ne pourra qu'être pris pour une provocation
Citation :
Merci
|
Cordialement et sans malice, Laurent CAMPEDEL
|
Signaler un abus |
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|