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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 12 mars 2005 : 20:02:03
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Une clause imposant au locataire la soucription d'un contrat d'entretien n'a pas été considéré comme abusive par la cour de cassation.
Par contre, est considéré comme abusive la clause qui impose de passer par un professionnel choisi par le bailleur.
Je n'ai pas les références immédiatement mais je les rechercherais. |
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Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 13 mars 2005 : 07:55:05
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Citation : Initialement entré par Ad-honores
Le plus primaire n'est certainement pas celui qui est désignéd'une tel adjctif ! À votre encontre, je pense que […. etc…] [….]
Ad Honores,
Ne vous méprenez pas et relisez les contributions si nécessaire : ce n’est pas votre personne qui a été qualifiée de primaire (je ne me permettrais pas, en effet, une mise en cause personnelle), mais votre colère.
Ce qui n’est certainement pas la même chose (le contenu et le contenant, en quelque sorte...).
PS : si vous continuez à invectiver en rouge gras, il va falloir chercher les lunettes de soleil au fond des tiroirs.
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Citation : Initialement entré par Sand12
Une clause imposant au locataire la soucription d'un contrat d'entretien n'a pas été considéré comme abusive par la cour de cassation.
Par contre, est considéré comme abusive la clause qui impose de passer par un professionnel choisi par le bailleur.
Je n'ai pas les références immédiatement mais je les rechercherais.
Sand12,
Ce que vous dites est bien connu dans le monde des bailleurs (voir par exemple sur le site UNPI http://www.unpi.org ), n’appelle pas de remarques particulières et ne doit pas faire l’objet d’un étonnement juridique dans la mesure où le locataire a une obligation d’entretien courant et de réparations locatives au titre de l’article 7 de la loi de 1989 mais qu’il reste libre du choix de ses prestataires, observation étant faite qu’il peut être lui même son propre prestataire sous réserve d’appréciation du résultat.
Toutefois, au contraire de ce que vous avancez dans votre contribution, la littérature ne rapporte pas que la Cour de Cassation ait jamais statué sur ce point.
Par contre, la littérature (Code des Baux Dalloz) cite une (et une seule) décision de Cour d’Appel concernant cette matière : Paris, 4 mars 1997 commenté dans Loyers et copr. 1997 n°138 et évoqué sur le site UNPI (l’arrêt en cause de la CA de Paris n’a pas figuré au BICC et il ne figure pas non plus dans le répertoire de Legifrance, ce qui tend à montrer - ce dont on peut se douter a priori compte tenu de la nature de la matière - qu'il n'a pas une portée gigantesque...).
Si jamais vous trouviez un arrêt de cassation à ce sujet, ne manquez pas d’en donner le contenu et les références.
Au demeurant, je pense que votre observation n’est pas réellement dans le sujet : en effet, je vous fais observer que la question qui était ici en jeu ne concernait pas un contrat d’entretien, objet que vous visez dans votre contribution, mais un contrat de visite ou de révision annuelle, objet que Ad Honores prétendait légalement obligatoire : un contrat de visite ou de révision annuelle, visite et révision pouvant d’ailleurs couvrir deux réalités techniques sensiblement différentes comme déjà noté ci-dessus dans un message, n’est nullement un contrat d’entretien courant.
Marc |
Edité par - Marc 75017 le 13 mars 2005 08:02:13 |
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 14 mars 2005 : 09:56:22
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Pour Marc 75017,
Effectivement, je m'excuse de mon erreur, c'était bien de l'arrêt de la Cour d'appel de 1997 dont je voulais parler (je n'étais en possesion de documentation au moment où j'ai rédigé ce message).
Même s'il n'a pas une portée gigantesque, il peut toujours donner une idée de la possibilité d'insérer une clause dans le contrat pour obliger le locataire à souscrire un contrat de révision annuelle. |
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Marc 75017
Pilier de forums
2496 réponses |
Posté - 14 mars 2005 : 11:01:05
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Sand12,
Dont acte et pas de problème pour la question que l'arrêt en question n'est donc bien pas un arrêt de cassation mais un arrêt de cour d'appel (bon, même si il s’agit d’un arrêt de la digne et respectée CA de Paris, pas de celle de Romorantin si elle existait…) ;
au demeurant, je comprends bien que vous n'aviez pas la référence sous la main lorsque vous en aviez parlé plus haut dans le sujet (d'ailleurs, vous disiez bien, en premier message, que vous reviendriez sur le sujet à ce propos et pour cette cause, ce que vous venez de faire effectivement et il convient de vous remercier de cela).
Par ailleurs, je ne pense pas que cet arrêt de la CA de Paris dont il est parlé ici puisse en aucune façon être utilisé (au delà même du fait qu'il est bien seul dans les compilations de jurisprudence et qu'il ne s'agit que d'un arrêt de cour d'appel) dans le sens où vous l'évoquez même comme éventualité ténue pour faire pression sur un locataire : en effet, la question dont traitait cet arrêt, suivant ce que rapporte la littérature à son sujet et que je mentionnais, n'était pas celle d'un contrat de visite annuelle ou de révision annuelle mais celle d'un contrat d'entretien courant pour lequel le propriétaire prétendait l’imposer au locataire.
En tout état de cause, imposer à un locataire, dans un bail relevant de la loi de 1989, la souscription d'un contrat de visite annuelle ou d'un contrat de révision annuelle, contrats recouvrant des opérations dont l'obligation ne pèse aucunement sur le locataire au contraire de ce que prétendait le contributeur Ad-Honores en début du présent sujet et en y renouvelant son assertion erronée à ce propos, ne serait pas licite, par nature.
Marc |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 18 avr. 2005 : 10:33:46
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Bonjour à tous, me revoilà, avec la suite des évènements.. Le dernier recommandé que j'ai reçu de mes locataires m'expose 3 choses : - leur étonnement de ne pas avoir leur chèque de loyer débité (règlement reçu le samedi 2 avril) recommandé rédigé le 07 avril.... - leur régul de charges (établi par leurs soins) après relevé de compteur d'eau + renseignements pris auprès du centre des impôts pour la taxe d'ordures ménagères; et après ce calcul ils décident de ne plus me régler la provision sur charges estimant que dorénavant ils ne règleraient que sur présentation de justificatifs!! - et enfin ils ont souscrits un contrat d'entretien pour la pompe à chaleur MAIS LE COMBLE c'est qu'ils m'ont fait adresser la FACTURE!!! est-ce légal ? Merci pour vos réponses |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 18 avr. 2005 : 12:20:28
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bonjour proprio18, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils sont vraiment bizarres vos locataires ! bon, le chèque ? je suppose que vous l'avez encaissé entre temps . Faites leur remarquer que s'ils payaient par virement mensuel, ils n'auraient pas ces sueurs froides tous les mois - en tout cas, l'argument de ne pas encaisser un chèque immédiatement ne peut vous être reproché.
Les charges ? je me demande bien comment ils peuvent faire leur régul eux-mêmes. Selon l'art 23, c'est au proprio de faire la régul annuelle en fournissant les justificatifs (entre autre copie avis impot foncier pour la TEOM). Donc décision de ne plus payer les provisions est irrecevable. Par contre, soyez objectif et correct : faites en sorte que les provisions couvrent bien les charges, mais ne demandez pas des provisions disproportionnées.
Facture pompe a chaleur à votre nom : Ou bien ils ne savent pas lire ou bien ils ne veulent rien comprendre - Qu'ils lisent en détail le decret puisque à charge du LOCATAIRE (voir réponse plus haut donnée par Quelboulot). Remballez la facture (ne la payez surtout pas!) et de votre côté, faites en sorte que le prestataire ré-établisse la facture au nom des demandeurs (vous ne leur avez pas commandé cette vérif donc ils n'ont aucun pouvoir à vous la facturer !).
Evidemment réponse en LRAR - Tenez nous au courant de la suite du feuilleton et bon courage ! |
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spoum
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276 réponses |
Posté - 18 avr. 2005 : 14:20:57
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est-ce que le plus simple n'est pas pour le propriétaire de prendre lui-même le contrat , en prévoyant ds le bail l'obligation de laisser intervenir le pro pour la visite d'entretien annuelle? bien sur ca reste à ma charge , mais déductible des revenus fonciers , et de toute facon le loyer comporte un plus pour la clim |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 18 avr. 2005 : 14:28:25
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non, apparement ça n'est pas possible. Malheureusement d'ailleurs, car en effet, cela permettrait d'éviter ce genre de comportement. Mais dans mon cas précis, j'avais proposé de souscrire moi même au contrat mais ils ont refusé ; Je pense vraiment qu'ils ont l'intention de me casser les pieds pendant toute la durée du bail. C'est d'ailleurs pour cela que je viens de leur signifier par LRAR que je mettais dès à présent en vente ma maison. C'est vraiment bête, mais je ne pourrais pas les supporter d'avantage. |
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spoum
Pilier de forums
276 réponses |
Posté - 18 avr. 2005 : 17:18:33
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ho , c'est dur de vendre pour ca avez-vs essayé avec leur mediateur , vs êtes de bonne foi , il n'y a pas de raison que ca se passe mal et sinon pensez à passer par une agence? je ne lacherais pas un de mes biens pour si peu , sauf bien sur +value importante , mais c'est un choix qui vs appartient , et foin des locataires grognons |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 19 avr. 2005 : 08:27:14
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En fait, je ne vend pas uniquement pour ça. Depuis leur entrée dans la maison, j'ai une LRAR tous les mois, juste pour me signaler les dégradations qu'ils commettent. De +, en effet je pourrais dégager une + value importante, alors je me dit que si je dois les supporter eux + leurs courriers tous les mois jusqu'à expiration du bail je vais devenir folle!!! Quant à leur dernière invention : de me faire expédier la facture du contrat d'entretien et de ne plus vouloir régler les charges ; Le dossier est transmis à mon assurance protection juridique ; ils vont prendre le relais dans ce dossier.
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Ad-honores
Pilier de forums
3070 réponses |
Posté - 19 avr. 2005 : 11:43:39
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propiro18, Si vous vendez en cours de bail, c'est à dire occupé, votre espoir de plus value va fondre comme neige au soleil. Si vous voulez vendre libre de toute ocuupation, vous ne pouvez le faire qu'à l'expiration du bail en respectant scrupuleusement les prescription de l'article 15 de la loi du 06/07/1989 : Congé en recpmmandé + AR, au moins 6 mois avant le terme (pas un jour de moins, sinon congé invalide !), -indication du prix et des conditions de la vente (les locataires ont un droit de préemption, etc... Citation : Article 15 Modifié par Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 art. 223 (JORF 18 janvier 2002).
I. - Lorsque le bailleur donne congé à son locataire, ce congé doit être justifié soit par sa décision de reprendre ou de vendre le logement, soit par un motif légitime et sérieux, notamment l'inexécution par le locataire de l'une des obligations lui incombant. A peine de nullité, le congé donné par le bailleur doit indiquer le motif allégué et, en cas de reprise, les nom et adresse du bénéficiaire de la reprise qui ne peut être que le bailleur, son conjoint, le partenaire auquel il est lié par un pacte civil de solidarité enregistré à la date du congé, son concubin notoire depuis au moins un an à la date du congé, ses ascendants, ses descendants ou ceux de son conjoint, de son partenaire ou de son concubin notoire.
Le délai de préavis applicable au congé est de trois mois lorsqu'il émane du locataire et de six mois lorsqu'il émane du bailleur. Toutefois, en cas d'obtention d'un premier emploi, de mutation, de perte d'emploi ou de nouvel emploi consécutif à une perte d'emploi, le locataire peut donner congé au bailleur avec un délai de préavis d'un mois. Le délai est également réduit à un mois en faveur des locataires âgés de plus de soixante ans dont l'état de santé justifie un changement de domicile ainsi que des bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Le congé doit être notifié par lettre recommandée avec demande d'avis de réception ou signifié par acte d'huissier. Ce délai court à compter du jour de la réception de la lettre recommandée ou de la signification de l'acte d'huissier.
Pendant le délai de préavis, le locataire n'est redevable du loyer et des charges que pour le temps où il a occupé réellement les lieux si le congé a été notifié par le bailleur. Il est redevable du loyer et des charges concernant tout le délai de préavis si c'est lui qui a notifié le congé, sauf si le logement se trouve occupé avant la fin du préavis par un autre locataire en accord avec le bailleur.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire est déchu de tout titre d'occupation des locaux loués.
II. - Lorsqu'il est fondé sur la décision de vendre le logement, le congé doit, à peine de nullité, indiquer le prix et les conditions de la vente projetée. Le congé vaut offre de vente au profit du locataire : l'offre est valable pendant les deux premiers mois du délai de préavis. Les dispositions de l'article 46 de la loi n° 65-557 du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété des immeubles bâtis ne sont pas applicables au congé fondé sur la décision de vendre le logement.
A l'expiration du délai de préavis, le locataire qui n'a pas accepté l'offre de vente est déchu de plein droit de tout titre d'occupation sur le local.
Le locataire qui accepte l'offre dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Le contrat de location est prorogé jusqu'à l'expiration du délai de réalisation de la vente. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit et le locataire est déchu de plein droit de tout titre d'occupation.
Dans le cas où le propriétaire décide de vendre à des conditions ou à un prix plus avantageux pour l'acquéreur, le notaire doit, lorsque le bailleur n'y a pas préalablement procédé, notifier au locataire ces conditions et prix à peine de nullité de la vente. Cette notification est effectuée à l'adresse indiquée à cet effet par le locataire au bailleur ; si le locataire n'a pas fait connaître cette adresse au bailleur, la notification est effectuée à l'adresse des locaux dont la location avait été consentie. Elle vaut offre de vente au profit du locataire. Cette offre est valable pendant une durée d'un mois à compter de sa réception. L'offre qui n'a pas été acceptée dans le délai d'un mois est caduque.
Le locataire qui accepte l'offre ainsi notifiée dispose, à compter de la date d'envoi de sa réponse au bailleur ou au notaire, d'un délai de deux mois pour la réalisation de l'acte de vente. Si, dans sa réponse, il notifie son intention de recourir à un prêt, l'acceptation par le locataire de l'offre de vente est subordonnée à l'obtention du prêt et le délai de réalisation de la vente est porté à quatre mois. Si, à l'expiration de ce délai, la vente n'a pas été réalisée, l'acceptation de l'offre de vente est nulle de plein droit.
Les termes des cinq alinéas précédents sont reproduits à peine de nullité dans chaque notification.
Ces dispositions ne sont pas applicables aux actes intervenant entre parents jusqu'au troisième degré inclus, sous la condition que l'acquéreur occupe le logement pendant une durée qui ne peut être inférieure à deux ans à compter de l'expiration du délai de préavis, ni aux actes portant sur les immeubles mentionnés au deuxième alinéa de l'article 1er de la loi n° 53-286 du 4 avril 1953 modifiant la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 portant modification et codification de la législation relative aux rapports des bailleurs et locataires ou occupants de locaux d'habitation ou à usage professionnel.
Dans les cas de congés pour vente prévus à l'article 11-1, l'offre de vente au profit du locataire est dissociée du congé.
III. - Le bailleur ne peut s'opposer au renouvellement du contrat en donnant congé dans les conditions définies au paragraphe I ci-dessus à l'égard de tout locataire âgé de plus de soixante-dix ans et dont les ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance, sans qu'un logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités lui soit offert dans les limites géographiques prévues à l'article 13 bis de la loi n° 48-1360 du 1er septembre 1948 précitée.
Toutefois, les dispositions de l'alinéa précédent ne sont pas applicables lorsque le bailleur est une personne physique âgée de plus de soixante ans ou si ses ressources annuelles sont inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance.
L'âge du locataire et celui du bailleur sont appréciés à la date d'échéance du contrat ; le montant de leurs ressources est apprécié à la date de notification du congé.
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 02 mai 2005 : 09:18:55
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Bonjour à tous, Me revoilà avec quelques questions, toujours et encore… Je me suis rendue à la maison avec un agent immobilier Vendredi dernier, après avoir pris RDV avec les locataires pour la mise en vente de la maison. Que fût mon écoeurement lorsque je suis entrée… Ils ont tout dégradé !! Les revêtements muraux ont été entièrement refait avant leur entrée dans les murs, mais cela ne les a pas empêchés de rebouché des trous (qu’ils ont dû faire en emménageant) dans la montée d’escalier en enduit jaune ; alors que les murs sont en fibre blanche !! Donc tout le couloir est pastillée de JAUNE !! Les enfants ont scotchés aux murs leurs dessins… Et j’en passe… je n’ai effectué aucun commentaire, ne sachant si je dois attendre l’état des lieux de sortie afin de leur faire remarquer… Mais mon problème c’est que pour la mise en vente, nous montrons une maison qui n’est pas dans son état initial… De plus, la locataire a refusé que l’on prenne des photos de l’intérieur de la maison, prétextant que ses meubles ne doivent être photographiés…Est-ce légal ?? Elle en a profité pour me transmettre le chèque du loyer, SANS LES CHARGES, car elle refuse de me payer la provision sur charges… Que dois-je faire ?? Quant à la facture que j’avais reçu pour l’entretien commandé par les locataires, aux bons conseils de Joulia, j’ai demandé au prestataire de rediriger la facture. Merci pour vos conseils…
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 02 mai 2005 : 10:05:31
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proprio18, Il ne vous ai pas donne liberte de faire des remarques sur l'etat d'un bien loue, en cours de location. Oui je sais c'est rageant mais c'est la loi. Ni de faire des photos si elle ne veut pas. S'ils vivent dans une porcherie mais qu'ils remettent dans un etat acceptable (vetuste mise a part) au moment du depart, c'est suffisant.
D'ou ma question : est-ce vraiment judicieux de vendre maintenant en cours de bail ??? car vu l'etat, les acheteurs vont surement discute le prix - Et vu les relations que vous avez avec les locataires, ce ne sera pas du tout cuit avec un acheteur ... Ou en etes-vous dans la duree du contrat de bail ? combien de temps reste t-il a courir avant cette fameuse echeance de 3 ans ? Est-ce que ca ne vaut pas le coup d'attendre un peu (revoir reponse de Ad-H a ce sujet).
Pour le non paiement des charges, elle est absolument dans son tord (un locataire ne peut pas decider unilateralement de ne pas payer loyer et/ou charges). donc, procedure .... 1) LRAR de mise en demeure de payer la provision de charges (surtout ne pas faire de quittance en attendant, mais juste un recu s'ils reclament) - bien employe le terme de 'mise en demeure'. 2) puis sans reponse ni paiement dans les 8/10 jours, injonction de payer aupres du TI du lieu du bien loue et oui, pas encore sortie de l'auberge ... |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 02 mai 2005 : 10:17:42
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Je ne sais pas si c’est judicieux de vendre maintenant…ou non mais si les dégradations se perpétuent dans quel état sera la maison lorsqu’ils partiront ? Le bail est à échéance au 1er septembre 2007, J’ai ouvert un autre sujet, sur l’importance ou non d’être déclaré en résidence principale ? Car dans leur cas, il y a une forte probabilité que leur maison (car ils en ont une) soit leur résidence principale… et j’ai lu dans un petit fascicule « Guide propriétaire » que l’on pouvait rompre un bail si le locataire n’occupait pas le bien à titre de résidence principale. Qu’en pensez vous ?? Merci pour le conseil, je vais rédiger la lettre de mise en demeure de payer la provision de charges dès aujourd’hui. Si non réponse comment obtenir une injonction auprès du TI, quelle est la procédure ??
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Sand12
Pilier de forums
1721 réponses |
Posté - 02 mai 2005 : 11:07:56
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Citation : et j’ai lu dans un petit fascicule « Guide propriétaire » que l’on pouvait rompre un bail si le locataire n’occupait pas le bien à titre de résidence principale.
Ce peut être éventuellement un motif de non renouvellement de bail dans certains cas mais ce n'est jamais un motif pour rompre le bail en cours. Il faut donc attendre la fin des trois ans... |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 04 mai 2005 : 23:50:12
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Bonsoir, Rebondissement dans cette affaire!!! J'ai reçu aujourd'hui une LR/AR de mes locataires m'indiquant "qu'ils ne seraient plus mes locataires dans 3 mois" et qu'ils se tiendraient à ma disposition pour l'état des lieux. Dois-je considérer cela comme un préavis?? Que dois-je faire? accuser réception du courrier? Merci pour vos réponses... |
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 05 mai 2005 : 22:47:05
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Eh bien, tout à l'air de bien vouloir se terminer pour vous ! OUI c'est un préavis en bonne et dûe forme. Donc prendre la date de réception de ce recommandé ==> ca veut dire que dans 3 mois, ouf, partis !!! Vous n'avez pas besoin d'accusé réception puisque la lettre est RAR. Mais vous pouvez dès lors fixer le RV pour l'EDL de sortie qui ne va pas être de la 'tarte' d'après ce que vous décrivez.
Surtout soyez vigilante pour le paiement des loyers et ne pas laisser aller (qqfois, certains locataires ne payent plus les 2 derniers mois ... pensant que vous détenez un DG de 2 mois ... comme cela, ils laissent venir) et réagissez rapidement en cas de non paiement.
Sinon le mieux, (vu vos relations) c'est de laisser courir le préavis et après ces 3 mois, vous aurez le temps de remettre un peu en état pour la vente de votre bien. Préparez bien l'annonce pour la vente et organisez les visites une fois qu'ils sont partis (ca vaudra mieux ). |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 07 mai 2005 : 12:18:51
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hé oui en effet Joulia, nous sommes ravis de cette nouvelle, mais nous savons bien que ça ne va pas être simple pour l'EDL. La réception du recommandé était le 04/05, cela veut bien dire qu'ils partiront le 05/08 n'est ce pas ? a quelle date doit je prévoir l'EDL : le 04/08 ? Je pense faire intervenir un huissier pour l'état des lieux ? Qu'en pensez-vous ? Une clause particulière inscrite sur le bail, interdisait de transformer ou repeindre les revêtements muraux (papier, peinture et fibre) du fait que tout était neuf ; sans autorisation préalable auprès de nous. Est ce une clause abusive ? (ils n'ont pas respecté cette clause!!!) Concernant la vente de la maison : J'ai lu sur un site Notarial, que l'on était exonéré de l'impôt sur la plus value si le bien était vendu moins d'un an après le déménagement de la résidence principal. Dans mon cas nous avons libéré notre maison au 1er septembre 2004, cela voudrait dire que si je vends avant le 01/09/2005 je serais exonéré ? En savez vous plus à ce sujet ou sinon savez vous auprès de qui je doit me renseigner : mon notaire ? le service des impôts ? Merci pour vos conseils...
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Joulia
Pilier de forums
14807 réponses |
Posté - 08 mai 2005 : 10:54:59
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Bonjour proprio
Citation : La réception du recommandé était le 04/05, cela veut bien dire qu'ils partiront le 05/08 n'est ce pas ? a quelle date doit je prévoir l'EDL : le 04/08 ?
Si recu le 4, ils doivent partir le 4 et payer jusqu'au 4 inclu. Pas de raison de leur laisser 1 jour supplémentaire Citation : Je pense faire intervenir un huissier pour l'état des lieux ? Qu'en pensez-vous ?
Vu ce que vous décrivez et si EDL parfait à l'entrée alors OUI ca vaudrait mieux pour vous. Sachez tout de même que vous devrez payer cet huissier à 100% (pas de possibilité de faire 50/50 si le locataire ne s'oppose pas à un EDL amiable). Citation : Une clause particulière inscrite sur le bail, interdisait de transformer ou repeindre les revêtements muraux (papier, peinture et fibre) du fait que tout était neuf ; sans autorisation préalable auprès de nous. Est ce une clause abusive ? (ils n'ont pas respecté cette clause!!!)
oui clause abusive, non valable ! repeindre ou retapisser n'est pas une 'transformation' ==> aucune chance de ce côté. Citation : J'ai lu sur un site Notarial, que l'on était exonéré de l'impôt sur la plus value si le bien était vendu moins d'un an après le déménagement de la résidence principal. Dans mon cas nous avons libéré notre maison au 1er septembre 2004, cela voudrait dire que si je vends avant le 01/09/2005 je serais exonéré ?
Pas spécialiste de la question ... Le mieux serait de voir votre notaire ou de regarder le site du ministère des finances, et explications sur les plus-values. Ca doit bien être noté qq part. Sinon reposez cette question particulière sur le forum 'vendre logement/appartement' |
Edité par - Joulia le 08 mai 2005 11:01:47 |
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proprio18
Contributeur actif
36 réponses |
Posté - 08 mai 2005 : 14:21:40
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Merci beaucoup Joulia, pour toutes ces infos... A bientôt
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