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Bonjour, Nouvelle sur ce forum, je fais appel à votre savoir: Ma belle-Mère vient d'hériter d'un appartement avec locataire, dans le centre ville de Marseille. Celui-ci est géré par une agence mais il est manifestement sous-évalué. Lorsque ma Belle-Mère l'a fait remarquer à la gestionnaire du bien, celle-ci lui a répondu que le locataire était en place depuis longtemps, laissant sous-entendre qu'on ne pouvait rien changer. Je sais que les ré-actualisations de loyers sont possibles sous certaines conditions et suivant un certain protocole mais dans ce cas précis je ne sais pas. Lors d'un héritage (ou d'un achat), est-on obligé de garder le locataire en place (au cas où il ne vous convient pas) et surtout, comment peut-on faire appliquer un loyer correct lorsque celui-ci est sous-évalué. (loyer actuel: 220 €, loyer pratiqué dans un appartement similaire: 520€)
Avant toute chose Mistralette, nous avons besoin de precisions: quel type de bail: loi de 1948, loi de 1989 ? Quel age a le/la locataire ? quelles sont ses ressources ?
Merci d'etre plus precise mais deja une partie de reponse: que vous achetiez le bien occupe ou que vous en heritiez, ce sera la meme chose et vous ne pourrez pas si facilement vous debarrasser du locataire (mettez-vous un peu a sa place ... )
Il s'agit d'un bail loi 1989. Je n'ai pour l'instant aucune idée de ce que fait la locataire. Je sais simplement que ce n'est pas une personne âgée. Ceci dit, on ne veut pas particulièrement la faire partir, on veut simplement avoir un loyer correct pour un appartement dans un immeuble cossu.
Au terme d'une période triennale vous pouvez revaloriser le montant du loyer par tiers sur trois ans.
Le nouveau montant sera déterminé en fonction des loyers communément appliqués dans le quartier, il vous faudrau au moins trois à quatre références.
Si vous ne pouvez pas vous accorder à l'amiable ce sera le juge du TGI qui tranchera. Expert et tout le "bataclan".
Aussi il serait préférable de négocier en demandant, qu'est-ce que peut ajouter la locataire en place ? Le précédent propriétaire lui avait peut être consenti un loyer modique pour une ou des raisons précises ?
Bouzigues fait référence aux articles 17c et 19 de la loi du 6 juillet 89 que vous devez lire attentivement pour respecter la procédure. Mais cela ne peut se faire qu'à un terme de 3 ans uniquement.
Citation :... c) Lors du renouvellement du contrat, le loyer ne donne lieu à réévaluation que s'il est manifestement sous-évalué. Dans ce cas, le bailleur peut proposer au locataire, au moins six mois avant le terme du contrat et dans les conditions de forme prévues à l'article 15, un nouveau loyer fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables dans les conditions définies à l'article 19. Lorsque le bailleur fait application des dispositions du présent c, il ne peut donner congé au locataire pour la même échéance du contrat. La notification reproduit intégralement, à peine de nullité, les dispositions des alinéas du présent c et mentionne le montant du loyer ainsi que la liste des références ayant servi à le déterminer. En cas de désaccord ou à défaut de réponse du locataire quatre mois avant le terme du contrat, l'une ou l'autre des parties saisit la commission de conciliation. A défaut d'accord constaté par la commission, le juge est saisi avant le terme du contrat. A défaut de saisine, le contrat est reconduit de plein droit aux conditions antérieures du loyer éventuellement révisé. Le contrat dont le loyer est fixé judiciairement est réputé renouvelé pour la durée définie à l'article 10, à compter de la date d'expiration du contrat. La décision du juge est exécutoire par provision. La hausse convenue entre les parties ou fixée judiciairement s'applique par tiers ou par sixième selon la durée du contrat. Toutefois, cette hausse s'applique par sixième annuel au contrat renouvelé, puis lors du renouvellement ultérieur, dès lors qu'elle est supérieure à 10 p. 100 si le premier renouvellement avait une durée inférieure à six ans. La révision éventuelle résultant du d ci-dessous s'applique à chaque valeur ainsi définie. d) Lorsque le contrat de location prévoit la révision du loyer, celle-ci intervient chaque année à la date convenue entre les parties ou, à défaut, au terme de chaque année du contrat. L'augmentation du loyer qui en résulte ne peut excéder la variation de la moyenne sur quatre trimestres de l'indice national mesurant le coût de la construction publié par l'Institut national de la statistique et des études économiques. A défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location. La moyenne mentionnée ci-dessus est celle de l'indice du coût de la construction à la date de référence et des indices des trois trimestres qui la précèdent.
Citation :Article 19 - Modifié par Loi 2000-1208 2000-12-13 art. 188 1° JORF 14 décembre 2000.
Pour l'application de l'article 17, les loyers servant de références doivent être représentatifs de l'ensemble des loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables, situés soit dans le même groupe d'immeubles, soit dans tout autre groupe d'immeubles comportant des caractéristiques similaires et situé dans la même zone géographique. Un décret en Conseil d'Etat définit les éléments constitutifs de ces références. Le nombre minimal des références à fournir par le bailleur est de trois. Toutefois, il est de six dans les communes, dont la liste est fixée par décret, faisant partie d'une agglomération de plus d'un million d'habitants. Les références notifiées par le bailleur doivent comporter, au moins pour deux tiers, des références de locations pour lesquelles il n'y a pas eu de changement de locataire depuis trois ans.
Dans le mode transactionnel et rechcerche de compromis : Il peut etre utile de proposer des ameliorations ou travaux (une notion d'utilitetout de meme) pour etayer sa demande d'augmentation. On peut demander 15% annuellement du cout des travaux ou amelorations
Important : l'appartement est il aux normes (avec un locataire en place depuis longtemps c'est difficile en general)? sanitaires eet electrique (prise de terre) Il n'y a de loyer libre que si habitabilité selon les dernieres normes. Si vous lui imposez un nouveau loyer, elle peut vous imposer la mise en conformité ! Est il décent au sens des deux decrets (plus de 9 ou 12m² et WC a l'etage ou interieur, cuisine et WC ne communiquant pas ....) Et bien entendu :
S'il est aux normes, qui en a payé le cout ? Si c'est le locataire ces ameliorations ne passent pdans le gioron du proprietaire si je ne me trompe que sous 10 ans (ou peut etre 15 ans comme en loi 48 pour les bonus d'equivalence superficielle des equipements installes)
Comme le dit Joulia, la situation legale du bail et de ses occupants est tres importante (1948 ?)
Deja vous avez de la chance la procedure evoquee par Bouzigues peut amener un alignement sur le marche (calcule avec de vieilles references pour freiner la hausse bien sur !) Si vous etiez en RP IDF, un decret specifique limite la hausse a la moitie de l'ecart (en plus d'un nobre accru de references!) . Cela doit conforter quelques marseillais irreductibles de voir qu'etre parisien est mérite discrimination !!
N'oubliez surtout pas : allez discuter et essayer de faire une transaction. La moitie de l'ecart serait je pense deja interessante. Qu'en pense les specialistes emerites presents ? (Bouzigues Joulia...) Si vous la valdez par tribunal apres elle est inopposable apres