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"Investir" |
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Les bailleurs privés possèdent un parc locatif de près de 5 millions de logements. On les distingue des bailleurs "institutionnels" - banques, assurances, caisses de retraite, sociétés immobilières - qui gèrent en fait un parc nettement moins important.
45% du parc privé est en copropriété, 27% en immeubles possédés entièrement et 28% en maisons individuelles. Les logements en copropriété sont les plus petits, mais les plus récents et ceux qui rapportent le plus.
Les bailleurs privés représentent un ménage sur dix, et, ce qui ne surprend pas, dans les tranches les plus aisées, avec un revenu moyen mensuel de 20.400 francs (29.000 à Paris), presque du double de celui des non bailleurs... 79% possèdent leur résidence principale (contre 52% tout de même chez les non bailleurs - la France est décidément un pays de propriétaires...)
63% des bailleurs ne louent qu'un logement (30% du parc), 26% en louent 2 ou 3 (28% du parc), et 11% plus de 7 (42% du parc). 29% sont devenus bailleurs par héritage, 28% par achat dans un autre objectif que la location, et seulement 43% le sont devenus pour investissement locatif. Les propriétaires de petits patrimoines sont encore plus que les autres devenus bailleurs "par inadvertance"...
Les bailleurs le sont devenus en moyenne à 42 ans, et la moyenne d'âge est plutôt élevée : 57 ans. L'image du bailleur retraité est donc bonne, mais l'investissement est réalisé largement avant la retraite !
Deux tiers du parc est géré directement par les propriétaires, mais ce taux tombe à 50% chez les cadres supérieurs et en région parisienne.
Les cadres possèdent plus de lots en copropriété, les indépendants des immeubles entiers et les retraités des maisons individuelles ; les bailleurs les moins aisés et les plus âgés sont ceux qui possèdent le plus de logements anciens (56% des logements loués datent d'avant 1949)...
Les logements vacants ne le sont volontairement que pour 8% d'entre eux (problèmes de partage ou indécision familiale dans la plupart des cas), les autres ne le sont qu'entre deux locations, par difficulté de trouver preneur à la location ou à la vente, nécessité de faire des travaux, difficulté de financement de ceux-ci ou simplement temps nécessaire pour les réaliser.
Les incidents de paiement des loyers touchent tout de même dix logements sur cent, avec solution amiable trouvée pour 5 à 6 d'entre eux, solution semi-amiable après intervention d'un huissier pour 1 à 2 et enfin saisine du tribunal pour 2 à 3 ; plus des deux tiers des bailleurs arrivés à ce stade sont satisfaits de la décision obtenue et de son exécution !
80% des bailleurs prévoient une stabilité de leur patrimoine, 5% une augmentation et 15% une diminution. 91% des logements seraient conservés. Mais les bailleurs âgés et ceux qui possèdent les plus gros patrimoines sont plus vendeurs.
Chez ceux qui ont l'intention de conserver leur patrimoine locatif, les raisons sont majoritairement la régularité du revenu (49%), la sécurité du capital (28%) et la transmission d'un patrimoine aux héritiers (26%). Seuls 5% invoquent l'intention d'installer un enfant...
A l'inverse, ceux qui ont l'intention de vendre le feraient en raison des difficultés de trouver des locataires solvables ou leur comportement (53%), de la médiocrité des loyers (36%), du besoin de liquidités (25%)...
Pas de grosses surprises, mais ces chiffres ne peuvent manquer de remettre quelques idées en place !
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