Citation :

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http://www.latribune.fr/News/News.nsf/AllByID/OFRBS-ECO-GOOGLE-RESULTATS-20060131TXT*-Google-manque-le-consensus

Dépêche reçue le 31/01/06 à 23:16

Google manque le consensus

SAN FRANCISCO (Reuters) - Le moteur de recherche sur internet Google annonce un bénéfice inférieur au consensus, en raison essentiellement d'un taux d'imposition plus élevé que prévu.

Le bénéfice net a augmenté de 82% au quatrième trimestre, à 372,2 millions de dollars, soit 1,22 dollar par action, contre 204,1 millions (71 cents) un an auparavant.

Le chiffre d'affaires brut a augmenté de 86% à 1,92 milliard de dollars, exactement conforme au consensus, à la faveur d'une montée en flèche des recettes publicitaires. Sur ces cinq précédents trimestres, le C.A. avait battu le consensus de 5 à 8% environ.

Le consensus de Reuters Estimates donnait un BPA de 1,51 dollar. Sur Inet, l'action Google perdait 14,48%, soit 62,66 dollars, à 370 dollars.

En faisant abstraction d'une charge comptable liée à une rémunération en titres, le consensus donnait 1,77 dollar par action, les prévisions variant de 1,51 à 1,98 dollar.

Au taux d'imposition initialement prévu par Google, le BPA aurait été de 1,81 dollar.

Hors éléments exceptionnels, le BPA ressort à 1,54 dollar, là encore inférieur au consensus de 1,77 dollar. Depuis son introduction en Bourse en août 2004, Google avait battu le consensus de 10 à 40%.

Les exceptionnels comprennent un don de 90 millions de dollars à la Fondation Google et une charge de 58 millions de dollars liée à une rémunération en titres.

Le C.A., hors coûts d'acquisition de trafic de 629 millions de dollars, a représenté 1,29 milliard de dollars, soit près du double des 642 millions de dollars enregistrés sur une base comparable un an auparavant.

Ces coûts d'acquisition de trafic se réfèrent à du chiffre d'affaires que Google transfère à des centaines d'affiliés, dont le plus important est America Online, la filiale internet de Time Warner, qui passent par son moteur de recherche pour proposer des publicités sur leurs propres sites.

Les propres sites de Google ont réalisé un C.A. de 1,10 milliard de dollars, soit 57% du C.A. total, et les revenus dégagés par Google via son réseau de sites affiliés AdWords ont totalisé 799 millions de dollars.

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Citation :

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http://www.latribune.fr/News/News.nsf/AllByID/OFRBS-GOOGLE-AVANT-BOURSE-20060201TXT*-Google-perd-pres-de-12--en-preouverture-apres-ses-resultats

Dépêche reçue le 01/02/06 à 13:31

Google perd près de 12% en préouverture après ses résultats

NEW YORK (Reuters) - L'action Google chute de près de 12% dans les transactions avant-Bourse mercredi, au lendemain de la publication de ses résultats trimestriels, inférieurs aux attentes du marché pour la première fois depuis son introduction sur le Nasdaq.

Le bénéfice net du groupe américain a certes augmenté de 82% au quatrième trimestre, à 372,2 millions de dollars, mais le bénéfice par action, à 1,22 dollar contre 71 cents un an plus tôt, est loin du consensus qui était de 1,51 dollar.

Google, qui ne communique pas par avance sur ses résultats, a expliqué ce décalage par un taux d'imposition plus élevé que prévu.

UBS est passé d'"achat" à "neutre" sur le titre, a rapporté MarketWatch sur son site internet, mais Prudential a porté son cours objectif de 400 à 500 dollars.

Sur la plateforme électronique de transactions Inet, Google cédait 51,13 dollars, soit 11,8%, à 381,53 dollars, contre 432,66 en clôture mardi.

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Citation :

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http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/2025/dossier.asp?ida=436353

L'Express du 05/01/2006
Google glouton
La première entreprise mondiale avale TF1.fr

par Renaud Revel

«L'ogre Google»: c'était en 2005 et le monde des médias s'interrogeait sur les ambitions planétaires de Larry Page et Sergey Brin, de gentils surdoués dont le moteur de recherche pesait alors déjà 7 milliards de dollars, c'est-à-dire plus lourd que General Motors et Ford réunis, deux mammouths de l'industrie automobile américaine, rayés de la carte depuis.

© DR

Vingt ans après, la cavalcade de Google, devenue depuis sa fusion avec Microsoft, en 2012, la première entreprise mondiale, ne semble plus avoir de limites: propriétaire des réseaux ABC, NBC et Disney, ainsi que d'AOL, aux Etats-Unis, le géant américain vient d'annoncer le rachat de TF1.fr, la chaîne de Laurent-Eric Le Lay (dont le père, Patrick Le Lay, ancien patron de la Une, vient de fêter ses 83 ans). Un coup de tonnerre pour la vieille dame du PAF, diffusée exclusivement sur le Net depuis 2014. Après que les derniers téléviseurs numériques à cristaux liquides de papa ont été envoyés à la casse. Pour les dirigeants de TF1.fr, comme pour le CSA - dont on attend la réaction du président, Marc-Olivier Fogiel (56 ans) - cette prise de contrôle n'est que la suite logique d'un virage industriel amorcé au début des années 2000, avec les premières apparitions de programmes de télévision sur le Net et le téléphone mobile. S'ajoute à cela l'emprise définitive des géants de la téléphonie - Nokia, Telefonica, France Télécom, etc. - sur le marché des contenus en Europe. Elle est loin en effet l'époque où Orange et SFR se disputaient, en 2005, des rogatons du championnat de football de Ligue 1, dont Canal + avait arraché les droits télé pour la somme de 280 millions d'euros. Aujourd'hui, c'est l'ensemble des droits exclusifs de tous les grands rendez-vous sportifs de la décennie qu'ont raflé les opérateurs de télécoms. Et pour cause: 89% des Français sont aujourd'hui connectés à l'ADSL troisième génération.

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